Safaris urbains

Dans le cadre de la révision du PGA de Morges, trois safaris urbains ont été réalisés dans différents secteurs de la ville: sur les coteaux, au centre-ville et le long des infrastructures autoroutières et ferroviaires. Les buts de ces safaris urbains étaient de:

  • Parcourir trois parties du territoire morgien rassemblant des ambiances ou des enjeux communs
  • Mettre en lumière leurs qualités et de leurs problèmes
  • Identifier les atouts à préserver
  • Réfléchir aux mutations possibles

 


Safari n°1. Habiter sur le coteau 

Les quartiers résidentiels de Morges proposent un cadre de vie de qualité et possèdent une identité qui reposent sur plusieurs aspect : présence importante de végétal, bâtiments de taille modeste, aménagements d’espaces offrant une certaines privacité, etc.

La balade proposée a permis aux participants d’échanger autour de ce qui, selon eux, contribue à la qualité de ces quartiers situés sur le coteau de la ville de Morges.


Safari n°2. Vivre au centre

Le cœur de la ville de Morges ne correspond pas uniquement au centre historique, cœur battant de la vie économique et commerciale. Il est également un lieu de résidence pour un nombre important de Morgiens.

Ce deuxième safari a permis de partir à la découverte de « l’autre » centre de Morges, constitué de cours intérieurs, de jardins, de lieux de délassement collectifs ou de trésors patrimoniaux. Il a lancé le débat sur ce qui constitue le « centre-ville des Morgiens ».


Safari n°3. Cohabiter avec les infrastructures 

A Morges, des quartiers d’habitation se sont développés le long des infrastructures de transport.

Cette balade a invité les participants à se plonger au cœur de différents quartiers où la cohabitation quotidienne avec les grandes infrastructures de transports et avec des activités diverses crée un cadre de vie particulier. Les qualités actuelles ou à rechercher pour le futur ont été au cœur des discussions.


Résultats

Les safaris ont attiré entre 70 et 80 personnes provenant de quartiers divers qui ont tous pu s’exprimer durant les différentes promenades proposées.

Dans les zones centre, des souhaits de conservation de bâtiments ou de murs anciens ont été relevés, de même que le vœu d’affecter les rez-de-chaussée à de la mixité fonctionnelle et de l’animation. Il y eut également le besoin de valoriser les habitants et les piétons dans les cœurs d’îlots et d’y renforcer les aménagements et les cheminements piétonniers. Au sein des zones d’habitation, la préservation des jardins et de leurs richesses végétales et le renforcement de la mise à disposition de terrains pour les plantages a été relevée comme importante aux yeux de la population, de la même manière qu’encourager la réalisation d’espaces de rencontre ou de jeux accessibles au public ou encore développer les logements tout en renforçant la présence d’activités. Concernant les constructions, il a été jugé important de préserver les gabarits existant tout en permettant une certaine souplesse architecturale dans certains quartiers et en évitant la « colonisation » des frontages par le stationnement.

Les résultats de cette démarche ont permis de compléter le travail en cours de révision du PGA, notamment en ce qui a trait à la délimitation des différentes zones d’affectation (imaginées comme le reflet de différentes ambiances) et à la définition des dispositions réglementaires qui y sont liées.

Envie d’en savoir plus? Découvrez une synthèse des safaris urbains.